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Historique du musée

Le musée monastique (1936)
Conscientes des richesses patrimoniales qu’abrite leur monastère, les Ursulines ouvrent en 1936 un musée saisonnier accessible au grand public. Il servira à financer la nouvelle mission ursuline au Japon. De nombreux objets sont alors disposés derrière les grilles du grand parloir de l’école et interprétés par des guides laïques. On y présente des objets de culte, des objets domestiques et pédagogiques, des objets des Premières Nations et, bien sûr, le célèbre crâne de Montcalm.

Le Musée-archives (1946)
En 1946, le Musée, devenu permanent, est rattaché aux archives, localisées dans une annexe en béton de deux étages construite dans l’aile Saint-Augustin. La responsable du service, sœur Agnès Barnard (1886-1964), porte alors le double titre d’archiviste-conservatrice. On y expose des objets, mais également des documents d’archives. On n’y accède que sur réservation ou invitation.

Le Centre Marie-de-l’Incarnation (1964)
Une réflexion amorcée par les religieuses entraîne en 1964 l’ouverture du Centre Marie-de-l’Incarnation. Installé au 12, rue Donnacona, ce centre devient le nouveau lieu de diffusion de l’histoire de la communauté. Fort d’un grand succès, il s’agrandit jusqu’à ce qu’il soit scindé, en 1979, en deux entités distinctes : le Centre Marie-de-l’Incarnation et le Musée des Ursulines de Québec.

Le Musée des Ursulines de Québec (1979-2016)
En raison de la richesse de sa collection et devant la nécessité de conserver et de diffuser adéquatement le patrimoine exceptionnel de la communauté, le Musée devient en 1979 le premier musée de communauté religieuse de la province à être accrédité et subventionné par le ministère des Affaires culturelles (aujourd’hui le ministère de la Culture et des Communications). Avec à sa direction sœur Gabrielle Dagnault (1912-2010), docteure en histoire de l’art, le Musée rompt avec sa fonction pastorale et s’oriente vers une mise en valeur culturelle et sociale du patrimoine des Ursulines.

En 1993, les religieuses nomment Christine Cheyrou, une laïque, à la direction de l’institution muséale. Madame Cheyrou occupera cette fonction jusqu’en 2016. Différents projets d’exposition sont développés pendant son directorat. Le Musée se professionnalise de plus en plus et voit sa renommée, ainsi que celle des collections, s’accroître.

Le Pôle culturel du Monastère des Ursulines (2017-…)
Depuis 2017, le Musée est placé sous la gestion du Pôle culturel du Monastère des Ursulines, un organisme créé par les Ursulines pour gérer leurs archives, leurs collections et le Musée.

Institution muséale dynamique ancrée dans son milieu, le Pôle culturel propose à ses différents publics des expositions de qualité et des activités diversifiées, qui font connaître de façon novatrice le précieux héritage des Ursulines.

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