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Éducation

Premier foyer d’éducation pour filles en Amérique du Nord

Les Ursulines ont joué un rôle essentiel dans le développement de la Nouvelle-France et, plus tard, du Québec. Elles ont instruit des générations d’élèves dans la plus vieille école pour filles du continent nord-américain et contribué à l’essor de différentes villes telles que Trois-Rivières, Stanstead, Roberval, Rimouski et Gaspé.

Elles ont toujours eu à cœur leur vocation d’éducatrices, cherchant non seulement à développer le potentiel intellectuel et pratique de leurs élèves, mais aussi leur humanité.

Marquoir

Chanvre, laine
Mary Tooner
1861
28 x 37 cm

Le marquoir est le fruit d’un exercice pédagogique demandé aux demoiselles fréquentant jadis les pensionnats, dont celui du Monastère de Québec. En brodant un tissu de forme rectangulaire ou carré, les jeunes filles s’exercent à « marquer » (identifier) le linge de la maison. On retrouve sur cet ouvrage des chiffres, des alphabets et des éléments figuratifs.

Certaines demoiselles comme Mary Tooner, probablement fières de leurs réalisations, n’hésitent pas à broder sur leur marquoir leur nom et la date de réalisation. Sur son marquoir enjolivé d’une bordure, la jeune Mary a également brodé au point de croix un oiseau, un cœur, un pique et un trèfle.

Histoire naturelle des oiseaux d’Afrique

François Levaillant
Entre 1799 et 1808
53 x 35 x 8 cm

Ce livre, une édition originale, est un des trésors de la collection de livres des Ursulines. Il est le fruit du travail de François Levaillant (1753-1824), explorateur, collectionneur et ornithologue français. Ayant acquis, auprès de ses parents, un grand intérêt pour les mystères de la nature et les oiseaux, Levaillant débarque en Afrique du Sud en 1781. 

En 1790, il fait paraître Voyage dans l’intérieur de l’Afrique. Cet ouvrage basé sur ses souvenirs sera suivi, en 1796, de Second voyage dans l’intérieur de l’Afrique. La même année, il commence la publication de son Histoire naturelle des oiseaux d’Afrique, dont nous vous présentons un exemplaire.

Le succès de l’ouvrage est dû, en grande partie, aux illustrations de Jacques Barraband (1767-1809). Peintre et illustrateur spécialisé en ornithologie, il est le premier à introduire en France la gravure imprimée en couleurs.

Weight Lifter

Verre, bois vernis, laiton, caoutchouc
Joseph Wightman, É.-U.
Vers 1839
58 x 40 cm

Cet objet est un weight lifter, appareil inventé par Joseph M. Wightman en 1839. Le fabricant possédait une compagnie qui fournissait des instruments scientifiques aux institutions scolaires, ce qui expliquerait la présence de l’objet dans les collections des Ursulines. 

Cet appareil permet de soulever jusqu’à 45,35 kg (100 livres). On suspend le poids au crochet que l’on voit pendre au bout d’un sac, au centre des trois pieds de bois. Ensuite, on vide l’air contenu dans le dispositif en le pompant par le cylindre de laiton sur le dessus du globe de verre. Ainsi, la pression extérieure devient plus forte, forçant le sac à remonter vers l’intérieur du globe de verre, soulevant le poids vers le haut. Cette démonstration permet de visualiser la force de la pression de l’air.

Pomme fractionnée

Bois, teinture, encre et colle
Fabrication industrielle, É.-U.
Vers 1890
7 x 8 cm

Utilisée en classe pour l’enseignement des fractions, cette pomme fait partie d’un ensemble de 14 pièces et de 6 socles permettant de les assembler. Breveté le 14 novembre 1882, le tout a été utilisé à l’externat de Québec dès 1897, selon l’inscription retrouvée sur un des socles.

Réglettes Cuisenaire

Plastique, bois, carton et teinture
Fabrication industrielle
Après 1967
3 x 20 x 27 cm

Inventé en 1945 par l’instituteur belge Georges Cuisenaire, cet outil pédagogique est popularisé dans le monde grâce aux « nombres en couleurs », méthode publiée en 1950. Les Québécois et Québécoises découvrent les réglettes Cuisenaire lors de l’Exposition universelle de 1967.

Signal

Bois, nerf
Fabrication artisanale
Non daté
21 x 3 cm

Ce curieux objet servait à enseigner la lecture. Dès qu’une élève se trompait, l’enseignante appuyait sur la petite baguette de bois sous tension avant de la relâcher. Le son « twang » produit avertissait l’élève de son erreur. La religieuse laissait ainsi parler le signal à sa place.

Herbier

Papier, végétaux, encre et peinture
Adèle Tessier
1868
19 x 27 x 4 cm

Cet herbier est l’un des plus anciens des collections. Il a été réalisé par Adèle Tessier, diplômée de L’École des Ursulines en 1868. Cet ouvrage se démarque par son originalité et le soin qui a été apporté à chaque planche.

Certaines sont tout simplement épatantes ! En parallèle à l’exercice taxonomique se trouve ainsi une importante part de travail artistique – calligraphie, composition visuelle, collage, etc. Un merveilleux mariage entre art et science, quoi !

Microscope de botaniste

Laiton, verre et peinture
Schütz Ruff & Co., Allemagne
19e siècle
29 x 10 x 22 cm

Cet appareil, du fabricant allemand d’instruments scientifiques et optiques Schütz Ruff & Co, a été acheté à Londres. Les pensionnaires des Ursulines de Québec y avaient accès lors des classes de sciences naturelles.

Grammaire des dames

Papier, cuir, carton et encre
Abbé Louis Bathelemi
1797
30 x 20 x 3 cm

Ce « nouveau traité d’orthographe françoise » est imprimé en France, à Pont-de-Vaux, chez J.P. Moiroud. Les Ursulines attachaient une importance particulière à l’enseignement de la langue française et se sont fait un devoir d’en enseigner toutes les subtilités à leurs élèves au fil des siècles.

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