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Évènements

Jours à marquer d’une pierre

Bien que cloîtrées jusqu’aux années 1960, les Ursulines sont toujours à l’affût de ce qui se passe hors des murs de leur monastère. Les évènements de toute nature (célébrations, invasions, avancées technologiques, guerres, visites importantes…) ponctuant la vie de la population trouvent écho dans celle des religieuses. Elles en conservent des traces variées, véritable vitrine sur l’histoire du Québec.

Table à tréteaux

Pin et fer
Fabrication artisanale
18e siècle
74 x 137 x 210 cm

Cette table à tréteaux en pin blanc a été achetée en 1751 pour la lingerie des Ursulines. La tradition orale affirme que James Murray, officier de l’armée britannique, y aurait pris place à plusieurs reprises. Après la capitulation de Québec, en 1759, Murray se voit confier le mandat de protéger la ville, toujours sous la menace d’une attaque française. Il installe alors son conseil militaire au Monastère des Ursulines de Québec, encore intact malgré les bombardements.

En 1763, Murray réunit un tribunal au Monastère pour y juger une personnalité bien connue au Québec, Marie-Josephte Corriveau, surnommée la Corriveau. La tradition veut que la sentence de la Corriveau, déclarée coupable et condamnée à mort, ait été signée sur cette table. Si seulement les meubles pouvaient parler !

Acte de jugement

Papier, encre et laine
9 juillet 1666
31 x 38 cm

Jean Talon, intendant de la Nouvelle-France, doit régler les litiges de la colonie, comme celui opposant les Ursulines et le sieur Marsolet. Ce dernier convoite 24 arpents que les Ursulines ont reçus en 1647.

En 1666, le jugement de Talon confirme que les Ursulines sont bel et bien propriétaires de ces terres.

Lettres patentes

Papier, encre et cire
20 février 1639
44 x 56 cm

Signées par Louis XIII, Roi de France de 1610 à 1643, ces lettres patentes accordent aux Ursulines la « Permission d’établir un couvent de religieuses ursulines et Séminaire à la Nouvelle-France pour y instruire les petites filles [autochtones], ainsi qu’il en a été fondé un autre pour les garçons ».

Lors de l’incendie du Monastère en 1650, ce précieux document fut, de justesse, sauvé des flammes par Marie de l’Incarnation.

Urne et fèves de votation

Carton, papier, fèves, encre, colle
Fabrication artisanale
Non datées
10 x 11 x 18 cm

Identifiée « suffrages », cette urne de votation servait à recueillir les votes lors de l’élection d’une nouvelle supérieure ou lors de la prise de décisions importantes pour la communauté. Les votes se faisaient au moyen de fèves : blanches pour un oui et noires pour un non.

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